En premier lieu, il faut retirer le revêtement existant. On ne pose pas un parquet flottant sur une moquette mais la dépose de celle-ci est nécessaire pour mettre en place un produit sous couche adapté.

Avant cela, il est nécessaire de s’assurer de la planéité du support et au besoin de faire un ragréage sur sol existant.

Cette opération en employant les matériaux adaptés au support permettra bien sur d’obtenir une planéité et un état de surface d’une certaine qualité avant la pose du parquet.

Dans le cas de revêtements existants particulièrement difficiles à enlever : c’est par exemple le cas de carrelages collés au ciment on évite la phase de dépose trop contraignante en rapportant si nécessaire une couche légère de ragréage.

Précaution très importante : dans certains cas, il est indispensable de poser un film polyéthylène de barrière anti-humidité si le local est humide.

La non prise en compte de cette précaution peut conduire à voir le parquet entièrement déformé en vagues : le séchage dans ce cas n’y ferais rien et la déformation serait irréversible !

Les traitements peuvent être de plusieurs natures en fonction de différents cas de figure.

Dans le cas de parquets anciens à rénover, la technique de ponçage / vitrification est largement employée et permet de redonner un éclat au parquet et de lui redonner sa teinte d’origine ( différentes nuances de coloration sont possibles)

La technique consiste à poncer la surface avec plusieurs machines adaptées ( surfaces principales, bords de plinthes, angles ) avec plusieurs grosseurs de grains d’abrasifs.

Cette opération dégage une quantité importante de poussière de bois et nécessite pour l’opérateur des protections de travail.

Il est vraiment impressionnant de constater après ponçage la quantité de sciure recueillie et de constater en fin d’opération la différence d’aspect du bois celui-ci ayant perdu sa patine et sa crasse.

Les défauts d’aspect de surface sont grandement amoindris et la surface est devenue très lisse et régulière au toucher.

Lorsque cette opération est terminée, on procède avec soin à l’application d’une sous couche « fond dur » permettant de fixer les deux ou trois couches de vernis de vitrification de parquet.

Ces produits sont appliqués très régulièrement et avec doigté ( risque de taches et de défauts d’aspects) dans des phases de propreté.

Dans le cas de la mise en place d’un parquet massif « à l’ancienne », il est nécessaire au préalable de préparer la structure de supportage : les lambourdes régulièrment espacées , calées et mises à niveau.

On comprends dès lors pourquoi ce type de pose tombe un peu en désuétude : la technique de pose est plus longue et plus contraignante.

Le parquet flottant en rénovation ou en neuf est un produit « prêt à l’emploi » et donc déjà traité en usine ce qui constitue également un avantage à son emploi.

Un classement ( UPEC) permettant de qualifier les revêtements de sol en général. Pratiquement les paramètres essentiels à qualifier sont : la résistance au poinçonnement, la dureté du revêtement, la résistance au feu.

En habitation, une chambre aura moins de passage qu’un séjour ; un séjour d’habitation privée moins qu’une surface commerciale etc…

La qualité d’un revêtement de sol et donc d’un parquet flottant est nécessairement associée à son usage :

Faites confiance aux professionnels qui sont capables de vous conseiller dans vos projets de rénovation de parquet.